Ecole primaire ’’B’’ de Wan : Ecobank pose les premières pierres de l’espoir

Publié le lundi 11 décembre 2017 à 22h21min

PARTAGER :                          
Ecole primaire ’’B’’ de Wan : Ecobank pose les premières pierres de l’espoir

L’écho des cris des population de Wan est parvenu à Ecobank. Le village situé à 35 km de Diébougou dans la commune de Bondigui, province de la Bougouriba, avait reçu Lefaso.net dans le cadre d’un grand reportage sur la situation de l’école sous paillote de l’école primaire B. Un écrit qui a suscité plusieurs réactions et la ’’banque panafricaine’’, dans le cadre de son activité annuelle dénommée, “Ecobank Day”, a décidé d’y construire des salles de classes, des logements pour enseignants, des latrines et un forage. La pose de la première pierre des infrastructures qui couteront 47 millions de F CFA, a eu lieu le 9 décembre 2017.

Wan, le village oublié et ses classes sous paillotes, titrions nous dans un grand reportage paru le 3 novembre 2017. Lefaso.net se faisait alors le porte parole des enseignants, des élèves et parents d’élèves de l’école B de cette bourgade de plus de 2000 âmes, dépourvue d’infrastructures scolaires pour offrir des conditions humaines d’apprentissage aux mômes. Depuis 2015, les apprenants et les enseignants squattaient ainsi dans des abris précaires qui font office de salle de classe.

Le calvaire prendra fin bientôt, ainsi en a décidé Ecobank. “Nous avons lu cet article, nous avons été profondément touchés. Tout de suite, l’impératif d’agir pour améliorer la situation, s’est imposé à nous”, a noté Cheickh Travaly, directeur général de Ecobank. Selon lui, l’auteur de l’article a exposé avec une plume trempée dans la sincérité et l’objectivité(...)la frustration des enseignants, mais aussi leur courage et leur ténacité. “L’impuissance et la colère des parents d’élève. La résignation et le regret des autorités locales. Tout cela, il l’a mis en parallèle avec l’enthousiasme des enfants et leur avidité d’apprendre”.

Alors dans le cadre “Ecobank Day” instituée depuis 2015 et qui se définit “comme une journée au cours de laquelle tout le personnelle l’ensemble du réseau est invité à se mobiliser dans des activités au profit des communautés”, ’’la banque panafricaine’’ a décidé d’humaniser les conditions de travail des enseignants et d’apprentissage des élèves de l’école de Wan B. Par la pause de la première pierre, la banque concrétise ainsi sa volonté d’oeuvrer à l’épanouissement et au développement de l’enfant, selon le mot de son premier responsable.

Le complexe d’infrastructures dont les travaux débuteront à la fin de ce mois de décembre 2017 pour un délais de six mois, comprendra :

  3 salles de classes, un magasin, un bureau,

  3 blocs de logement pour les enseignements comprenant chacun 2 chambres, un salon, un bloc latrine douche, une cuisine externe, une latrine externe,

  1 bloc de 4 compartiments de latrines pour les élèves,

  1 forage pour l’alimentation en eau potable du complexe.
Le tout coutera la somme de 47 millions de F CFA.

“Chez Ecobank , nous sommes convaincus que nous devons concentrer toutes nos pensées sur l’avenir, sur les jeunes qui représentent environ 60% de la population de l’Afrique. Ils sont pleins d’énergie et de passion pour la vie et l’avenir. En les aidant à accéder à la meilleure éducation possible, nous pouvons être surs qu’ils seront un atout fantastique pour l’avenir du continent africain”, profession de foi de Cheickh Travaly.

Le village reconnaissant à la banque de l’espoir

En cette matinée du 9 décembre, le village de Wan était naturellement en fête. Les autorités coutumières, religieuses et administratives ont témoigné leur reconnaissance à Ecobank qui a été sensible à leurs préoccupations. Pour l’abbé Kam Sié Mathias, natif du village, par cet acte, la banque prouve qu’elle ne travaille pas seulement pour l’argent. L’homme d’église a salué des banquiers “au grand cœur”. Le directeur général Cheickh Travaly rappelait d’ailleurs plus tôt que son institution ne mesure pas son succès uniquement à l’aune de critère financiers, mais également en privilégiant le soutien aux communautés auxquelles elle propose ses services.

“Avec la pose de la première pierre de l’école publique de Wan B, cher partenaire, vous contribuez à la résorption progressive de nos classes sous paillotes” a pour sa part relevé le maire de la commune de Bondigui Sou Sié Francis pour qui, les sillons de l’avenir sont tracés pour les élèves qui doivent de ce fait redoubler d’effort. De l’avis de l’édile, c’est une épine de moins dans la vaste corbeille des besoins et l’infrastructure va accroitre les rendements scolaires des élèves. Le maire a en outre rassuré que les autorités communales, joueront leurs partitions pour que les travaux s’exécutent dans de bonnes conditions.

“Je ne m’y attendais pas du tout. C’est une immense joie pour moi et mes collègues”, a reconnu pour sa part le directeur de l’école B de Wan, Lazare Sanou pour qui les meilleures conditions de travail qui se profilent à l’horizon auront un impact positifs sur les résultats scolaires des élèves.

“Il y a tellement de choses à faire. Dans l’océan des besoins, c’est une goutte dans la mer”, a humblement reconnu le directeur général de Ecobank Cheickh Travaly. Il a de ce fait, invité d’autres bonnes volontés à suivre l’exemple de son institution. Rendez-vous est donc pris dans 6 mois pour l’inauguration de la ’’vraie’’ l’Ecole B de Wan.

Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net

PARTAGER :                          
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique