Fête nationale à Gaoua : Fluide connexion entre l’ANPTIC et la presse

Publié le dimanche 17 décembre 2017 à 23h41min

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Fête nationale à Gaoua : Fluide connexion entre l’ANPTIC et la presse

A Gaoua, ville qui a abrité les festivités de la fête nationale, lundi 11 décembre 2017, l’Agence nationale de promotion des technologies de l’information et de la communication (ANPTIC) a fait le nécessaire pour faciliter la couverture médiatique de l’événement. A travers le centre de presse qu’elle a mis en place dans les locaux de l’Agence SONAPOST de la cité du Bafudji, les journalistes ont vu leur peine amoindrie.

Si l’ANPTIC n’avait pas été présente à Gaoua, à l’occasion de la fête nationale, les journalistes auraient sans doute vécu une galère. Nul besoin de rappeler que sans connexion internet, la presse burkinabè aurait eu du mal à être réactive dans la couverture des différentes activités, à près de 500 Km de Ouagadougou, la capitale du pays.

L’un des défis que s’est fixé l’Agence était de faciliter le travail de la presse. Ainsi a-t-elle mis en place un centre de presse au sein de l’Agence de la Société nationale des Postes (SONAPOST). Dix ordinateurs All in one d’une capacité de 500 GB, des imprimantes, des scanners, une connexion haut-débit par satellite, des multiprises, et surtout du thé et du café pour réveiller les sens : l’ANPTIC était aux petits soins des journalistes.

Michaël Folané, directeur général de l’ANPTIC (au milieu)

Selon le directeur général de l’ANPTIC, Michaël Folané, cet accompagnement a été bien accueilli par le comité d’organisation du 11 décembre et les journalistes. Et ce n’est pas l’envoyé spécial de la radio Argoutar (qui signifie en français Solidarité) de Dissin, arrivé à Gaoua le 7 décembre, qui se plaindra de la qualité de la connexion, lui qui a réussi à envoyer ses éléments sonores sans problème jusqu’au jour J. Satisfaite d’avoir contribué à rendre la fête belle, l’équipe de l’ANPTIC pense déjà à pérenniser l’initiative dans les autres régions devant abriter ultérieurement les festivités du 11 décembre.

Outre la mise en place de cette station satellitaire qui a permis de bénéficier de la connexion haut-débit, l’Agence nationale de promotion des TIC disposait d’une centaine de mégabits dédiés disponibles pour les sites administratifs de la ville de Gaoua. Elle a également déployé un réseau d’accès fibre optique d’une vingtaine de kilomètres pour raccorder environ 24 sites administratifs.

Autorité nationale en matière de réalisation de grands programmes TIC, l’ANPTIC est chargée de la mise en œuvre de plusieurs projets du ministère du développement de l’économie numérique et des postes. Il y a entre autre le projet RESINA (Réseau informatique national de l’administration) qui est une infrastructure de communication large bande, convergente voix et données, supportant la vidéo et les images, qui permettra de répondre aux besoins actuels et futurs de l’administration en matière de communication électronique.

Ensuite, il y a l’initiative Open Data (BODI) qui vise à encourager les services publics, le secteur privé et la société civile, à mettre à disposition de façon libre et gratuite, des données électroniques. Ce projet comporte plusieurs enjeux dont le principal est l’amélioration de la transparence, de la confiance démocratique et de la participation citoyenne à l’action publique, et de la redevabilité.

Une équipe de l’ANPTIC

Le projet G-Cloud, lui, va permettre aux administrations de capturer, canaliser et rationaliser les initiatives de la base grâce à l’implémentation d’une infrastructure Cloud ouverte et distribuée. Il va notamment permettre d’accélérer et de faciliter le développement des solutions en matière de e-éducation, de e-gouvernement, de télémédecine, de e-commerce, de e-services au profit du monde rural ; et à destination des citoyens, de l’administration et du privé.

Le projet eBurkina, financé par la Banque mondiale, ambitionne de favoriser le développement d’une plateforme numérique mutualisée où tous les organismes publics pourront recueillir, stocker, utiliser et partager des données, non seulement au sein du Gouvernement, mais avec le secteur privé et l’ensemble de la population.

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

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