Après un mois de jeûne, en application de l’un des piliers de l’islam, les fidèles musulmans de la cité du Bafuji ont effectué la prière du Ramadan sous le signe de la tolérance mutuelle. Venus des quatre coins de la ville de Gaoua, ils ont tenu à marquer la fin du carême en priant ensemble et se souhaiter les vœux les meilleurs.

Pour Yssouf Sanou , procureur du Faso près le tribunal de grande instance de Gaoua, « ces un mois furent des moments de recueillement , de prières, expiation de nos péchés et de bonnes actions. Mes pensées vont à l’endroit des malades, de nos forces de défense sur le terrain et aux personnes privées de leur liberté ».

Dans son sermon, l’imam de la grande mosquée de Gaoua, El Hadj Salam Sissako, à prôné la tolérance et l’acceptation de l’autre avec ses différences. « Nous avons demandé au tout puissant d’accepter toutes nos prières et de veiller sur nous. Le mois de Ramadan, c’est l’école de Dieu parce que beaucoup de choses sont enseignées », a dit l’imam. Puis d’ajouter : « Après le Ramadan, le musulman doit toujours bien se comporter et poser des actes louables qui ne sont pas interdits par la religion ».

Les autorités de la ville avec à leur tête le gouverneur de la région du Sud-ouest, Tagséba Nikiéma, ont assisté la prière. « Au nom du peuple du Sud-ouest dans toute sa diversité, je tiens à féliciter toute la communauté musulmane pour le bon déroulement du mois de carême. Nous espérerons que main dans la main nous allons travailler pour le développement de notre région. J’insiste sur le fait que c’est la diversité ethnique et confessionnelle qui fait la beauté de notre région de notre pays », a confié Tagséba Nikiéma.

Boubacar Tarnagda