Coulibaly San Luciano en service à la Direction régionale de l’éducation nationale(DRENA)
Beaucoup de choses et peu de choses ont été faites à la fois. Je ne me plains pas assez, comme vous le savez tout est prioritaire dans notre pays et il faut que les gens soient un peu patients. L’arrivée du président au pouvoir a été émaillée de plusieurs crises dont les attentats terroristes, incendies, frondeurs de l’ex RSP. Ce que je n’apprécie pas c’est qu’il s’appesantisse sur ce qu’a fait la transition en une année, si c’en était ainsi on leur demandera à 100 jours l’impossible. Ce que je souhaite c’est la restauration de l’Etat et un changement de mentalité à tous les niveaux.

Hien Paz, président de la génération Thomas Sankara

En ce qui concerne les 100 jours de gestion du pouvoir d’Etat par Roch ce n’est pas simple, car ils ont connu d’énormes crises comme l’affaire des koglwéogo, les magistrats. L’un dans l’autre, ces 100 jours ont été marqués par la mise en Etat. L’arbre ne doit pas cacher la forêt, rien n’a changé au pays des hommes intègres. Les grandes réformes se font toujours attendre. Le pouvoir en place doit savoir que le délai de grâce est expiré et il n’y aura plus de cadeau pour lui.

Mme Farma né Gomina Aminata, secrétaire

Je n’ai pas grand-chose à vous dire, au regard des multiples crises à répétition. Cependant nos aspirations sont grandes et nous attendons maintenant des actions concrètes de notre président. Il y a l’amélioration des conditions de vies et surtout l’employabilité des jeunes et des femmes. On parle d’émancipation des femmes mais si la femme n’est pas émancipée économiquement ce serait très difficile.

Appolinaire Bamouni, agent à la RTB2 Sud-ouest

Jusqu’à présent je ne vois rien de positif et d’actions concrètes posées par le président Roch Marc Christian. Les récentes mesures prises par son gouvernement ne suffisent pas. La plupart des mesures mises en œuvre sont l’œuvre des gouvernements passés. J’attends réellement que le gouvernement prenne des mesures fortes et promptes. Les propos du président assurant qu’il y a de cela trois mois que son gouvernement n’a pas touché son salaire est insultant. C’est quel fonctionnaire Burkinabè qui va oser ? Il n’y en n’a pas.

Yaméogo Karim, étudiant à l’école des cadres moyens de l’action sociale (ECMTS)

Je n’ai pas assez de choses à vous dire. Le président a encore cinq ans devant lui. Porter un jugement sur ses actions à ses 100 premiers Jours à Kosyam n’est pas réaliste. Cependant le président doit travailler à résoudre les problèmes de pays que de passer son temps à se rendre à Paris ou aller ailleurs

Dalou Mathieu Da correspondant régional
Lefaso.net