11 Décembre 2017 à Gaoua : Qu’attendent les autorités pour le lancement des travaux ?

Publié le mardi 14 mars 2017 à 16h49min

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11 Décembre 2017 à Gaoua : Qu’attendent les autorités pour le lancement des travaux ?

Ce n’est plus un secret pour personne. Le 11 Décembre 2017 sera célébré à Gaoua, capitale de la région du Sud-Ouest. Mais après la réception du drapeau à Kaya, le lancement des travaux se fait toujours attendre. Cette situation provoque de la crainte chez bon nombre de personnes sur la qualité des infrastructures qui seront réalisées et sur l’efficacité du système mis en place pour l’organisation des 11 Décembre.

La peur de travaux bâclés et qui ne tiendraient pas dans le temps (fissures de bâtiments, dégradations précoces…) hante visiblement les populations de la région du Sud-Ouest dans le cadre de la préparation des festivités du 11 Décembre 2017 à Gaoua. En plus de cela, la grande inquiétude de certains est le retard dans la livraison des infrastructures. Les inquiétudes sont donc multiples. A celles déjà énumérées, l’on peut ajouter l’installation précoce des pluies abondantes que connait généralement la région, ce qui pourrait écourter le délai d’exécution des travaux et entrainer éventuellement des bâclages…

En Sept ou huit mois, doivent sortir de terre une salle polyvalente de 500 places, une cité d’au moins 400 logements, du bitume de 50km. En plus de celles-ci, des réalisations connexes devront voir le jour dans le cadre du 57ème anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso. Et si l’on ne procède pas à une réorganisation du travail préalable à la tenue de la fête, les craintes tantôt égrainées risquent fort bien de devenir réalité. D’ailleurs, d’autres régions ayant déjà abrité l’évènement ont connu ces problèmes. Si l’on ne change pas la façon de faire, Gaoua et les autres localités qui suivront ne manqueront pas de connaître les mêmes infortunes.

Revoir le processus d’organisation des 11 décembre au Burkina

Ainsi, un appel est lancé aux autorités pour une meilleure organisation des 11 Décembre dans notre pays. La planification étant un système dépassé, l’on doit plutôt parler d’anticipation. Par exemple, l’on pourrait associer la région en attente à la région organisatrice afin qu’ensemble, elle s’imprègne déjà des réalités. L’installation du comité d’organisation national doit se faire plus tôt que prévu. La mise à disposition du cahier de charges et de fonds nécessaires pour les différents comités d’organisation aussi. Sinon, c’est comme si l’Etat burkinabè jetait de façon expresse des milliards par la fenêtre.

Dalou Mathieu Da, correspondant régional
Lefaso.net

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