Gaoua : Le CERFI prône le sens du partage à travers une rupture collective de jeûne

Publié le mardi 11 avril 2023 à 12h14min

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Gaoua : Le CERFI prône le sens du partage à travers une rupture collective de jeûne

Le Cercle d’études, de recherche et de formation islamiques (CERFI), section de Gaoua, a organisé une rupture collective de jeûne ce lundi 10 avril 2023 à la mosquée du quartier Planteur. Prières et échanges sur des sujets en lien avec la foi islamique ont été au cœur de cette soirée entre frères et sœurs musulmans.

Pour la troisième fois en ce mois de jeûne musulman, le CERFI Gaoua a tenu au sein de sa mosquée du quartier ‘’Planteur ’’, une rupture collective pour renforcer les liens de solidarité et rappeler aux fidèles musulmans le sens du partage qui doit animer tout musulman, nous confie le secrétaire général du CERFI Poni, Inoussa Kounkorgo.
Avant l’heure de la rupture, les fidèles musulmans présents ont pu bénéficier d’une communication avec pour thème : « la philosophie du jeûne du mois de Ramadan » animée par Moumouni Kinda. A travers ce thème, le communicateur a tenu à rappeler à ses frères et sœurs les défis à relever pour pouvoir davantage se rapprocher de Dieu malgré diverses pressions.

Le secrétaire général du CERFI Poni, Inoussa Kounkorgo

« Dieu en créant l’homme, l’a rendu faible, et cette faiblesse fait qu’il est en perpétuel combat pour pouvoir se rapprocher de lui. Et dans ce combat il y’a deux obstacles majeurs dont celui avec le diable qui le pousse aussi à faire du mal. C’est ainsi que le mois de Ramadan nous a été amené pour, dans un premier temps, affaiblir l’âme en enchaînant le diable. Et cette situation est favorable pour nous croyants, pour pouvoir nous rapprocher davantage de Dieu et d’être à mesure de pratiquer les œuvres d’adoration et d’affronter le reste de l’année en toute quiétude » explique Moumouni Kinda.

Il a été rappelé aux musulmans que l’objectif du jeûne c’est de les amener à être pieux tout en faisant un bilan. « Avant ce mois, nous sommes à un niveau de piété donné et le Ramadan doit nous conduire à un niveau de piété supérieur. Faire son bilan, c’est de voir quel a été l’état de mon âme avant et après le Ramadan. Quel est le gap que j’ai pu atteindre ?

La coordinatrice régionale des femmes du CERFI, Aïcha Ouattara / Nabaloum

Si après le Ramadan tu te rends compte que tu accumules exactement les mêmes faiblesses qu’avant ce mois, ton bilan est négatif. Mais si cette période nous a permis d’augmenter notre piété, on peut juger le bilan positif, d’où l’importance de faire ce bilan », précise M. Kinda. Puis d’ajouter : « si nous arrivons à être sur le droit chemin malgré les tentations du diable, aidons ceux qui ne sont pas encore parvenus, mais en évitant de les juger ».

Pour la coordinatrice régionale des femmes du CERFI, Aïcha Ouattara / Nabaloum, ces moments de partage et d’échanges entre musulmans lui vont droit au cœur. « C’est tout simplement dire merci au CERFI et à toutes ces personnes qui n’ont ménagé aucun effort pour nous offrir ce cadre de partage. À l’endroit de mes sœurs, je les invite à continuer les ouvres spirituelles en tout temps, elles doivent être perpétuelles. Ce mois est spécial d’un point de vue spirituel, mais au-delà, nous devrons rester sur la voie de Dieu éternellement… ».

Boubacar TARNAGDA

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