Référendum au Burkina Faso : Le Front républicain reconnaissant au chef de canton de Gaoua

Publié le mercredi 27 août 2014 à 10h55min

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Référendum au Burkina Faso : Le Front républicain reconnaissant au chef de canton de Gaoua

Une délégation du Front républicain s’est rendue chez le chef de canton de Gaoua, le 21 août 2014. Elle lui a exprimé sa reconnaissance pour l’accueil de la caravane de la paix qu’il a organisée dans le Sud-Ouest les 18 et 19 juillet dernier.

Le Front républicain exprime sa gratitude aux chefs coutumiers et religieux de la région du Sud-Ouest. Après son passage les 18 et 19 juillet derniers dans le cadre de la caravane de la paix, une délégation des pro référendaire est revenue dire merci au chef de canton de Gaoua, le jeudi 21 août 2014.

Au-delà des remerciements, la mission conduite par Rodrigue Koussiélé Kpoda a exhorté le chef de canton à poursuivre la sensibilisation des populations pour une société de paix. « Les co-présidents du Front républicain sont au courant de ce que vous faites dans le sens de la sensibilisation »,a confié le chef de mission. Rodrigue Kpoda a rappelé également au chef de canton et son staff que l’engagement du Front républicain est pour l’entente et la paix au Faso. Pourtant, a estimé le chef de la mission, dans la situation politique actuelle, seul le référendum peut permettre de départager les fils du pays.

En réponse aux visiteurs du jour, le chef de canton a salué le sens de gratitude du Front républicain, et particulièrement son engagement pour la paix. La paix pour lui, est d’ailleurs une institution de Dieu. « Tous les prophètes n’ont parlé que de la paix », s’est-il justifié, avant de conseiller à ses visiteurs de ne pas aller à la violence quelle que soit la provocation.

Et de poursuivre que : « dire de ne pas aller au référendum c’est trop. La Constitution n’est pas au dessus du peuple ». Il leur a par ailleurs conseillé d’analyser les tendances au sein des forces armées et de sécurité, et de poursuivre le dialogue avec tous les acteurs politiques. « Il ne sert à rien d’aller au duel. Je ne veux pas qu’il y ait la guerre chez nous », a-t-il conclu.

Karim BIKIENGA (karim_bikienga@yahoo.fr)

AIB

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