Dissolution du régiment de sécurité Présidentielle : Ce qu’en pensent des Gaouavillois
C’est fait. Le régiment de sécurité présidentielle (RSP) est dissout par le conseil des ministres en sa séance du 25 septembre 2015. Depuis l’annonce de la nouvelle, nombreux sont les citoyens de la cité de Bafuji qui jubilent, mais réclament le rétablissement de la lumière dans cette affaire. Lisez plutôt.
Ambroise Sié Kambiré, professeur de Philosophie au lycée municipal de Gaoua
Je salue la décision portant dissolution du RSP et son désarmement en cours .Cet arrêté constitue la fin d’un régiment qui constituait une menace pour la nation du peuple Burkinabé. C’est tout naturellement que je salue le courage du gouvernement de la transition, mais surtout celui du peuple car sans lui les ravisseurs ne se plieraient pas à cette décision. J’invite le peuple à rester vigilant afin que quiconque ne lui arrache sa victoire. Au gouvernement c’est la justice que nous voulons pour les personnes tombées pendant ce coup de force et que les auteurs répondent de leurs actes devant les juridictions de notre pays.
Nouhoun Palenfo représentant des jeunes
Je pense objectivement qu’il ne peut pas y avoir deux capitaines dans un même bateau, car le RSP était une armée dans une armée. C’est cette situation qui nous a conduits à ce malheureux coup d’Etat. Et je crois que c’est une épine qui est enlevé au pied du futur président et celui du peuple. Cette dissolution est l’émanation du courage du peuple Burkinabé. C’est maintenant que nous vivons une vraie démocratie dans notre pays car elle va servir d’exemple pour toutes les nations africaines. Félicitations aux Burkinabés
Mme ouèdraogo
La dissolution du RSP c’est une très bonne nouvelle. Nous avons beaucoup souffert des agissements de cette ex-garde prétorienne depuis la mise en place de la transition. Dieu a exhaussé nos prières et nous implorons la main du tout puissant afin que la paix tant chère à notre pays revienne définitivement. Il n’est pas question de parler d’amnistie pour Gilbert Diendéré et ses hommes au regard des victimes que des populations ont subies.
Tapsoba Henry commerçant à Gaoua
Le gouvernement de la transition a été trop attentiste, car celui qui l’a engendré n’est plus là et le RSP devait disparaitre automatiquement après les événements des 30 et 31 octobre. Cette dissolution quoique intervenue en retard est salutaire. Accorder de l’amnistie à ces terroristes qui ont tiré sur des populations sans armes c’est insulter la mémoire du peuple Burkinabé.
Da Dalou Matthieu
Lefaso.net
